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Comment mieux informer sur le don d’ovocytes

Postée le 21/08/2017

En France, les dons d’ovocytes restent trop peu nombreux pour répondre aux besoins des personnes concernées par une infertilité médicale.

Chaque année, 900 nouveaux couples s’inscrivent sur les listes d’attente. Ainsi, même si le nombre des dons a augmenté ces dernières années (+ 40 % entre 2010 et 2014), et qu’en 2014, 239 enfants sont nés grâce la générosité de 501 donneuses, les couples doivent encore attendre de nombreuses années pour réaliser leur projet parental.

Les sages-femmes font partie, avec les médecins de la reproduction, des acteurs clés, à même d’apporter toutes les informations aux éventuelles donneuses. Pour les y aider au quotidien mais également lors des campagnes grand public qu’elle organise régulièrement, l’Agence de la biomédecine met à la disposition une brochure : Le don d’ovocytes : parlons-en ! [1] Son contenu a été élaboré en collaboration avec tous les acteurs concernés : le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale (FNCGM), le Collège national des sages-femmes (CNSF), le Groupe d’études pour le don d’ovocytes (Gedo) et la Fédération française des centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humains (Cecos).

L’objectif de l’Agence de biomédecine est d’apporter à ces professionnels les outils permettant « d’éclairer le dialogue » pour recruter in fine davantage de donneuses.

Référence

[1] Agence de la biomédecine.

Auteur : Élisa Derrien

Source : http://www.em-consulte.com/produit/VSF